Gros plan sur 5 combinaisons typographiques

Les typographies, aussi appelées polices de caractères ou fonts en anglais, sont décisives dans la création d’une identité visuelle. Elles doivent être reconnaissables tout en étant lisibles. Elles doivent se répondre tout en étant différentes. Enfin, elles doivent, toutes les deux, viser l’équilibre. Bien que sur deux polices, l’une soit plus forte graphiquement que l’autre.

Gros plan sur les familles de polices

Pour faire simple, il existe 4 grandes familles de polices. Il y a les polices :

Bâton : aussi appelées typographies sans empattements ou sans serif, elles véhiculent simplicité, sérieux, dynamisme ou encore la modernité.

Serif : aussi appelées typographies avec empattements, elles véhiculent élégance, tradition, rigueur ou encore la clarté.

Cursives : aussi appelées typographies script, elles s’apparentent aux typographies manuscrites et aux polices calligraphiées. Elles véhiculent luxe, délicatesse, humanité et proximité.

Display : aussi appelées typographies fantaisies, elles sont décoratives. Elles véhiculent une personnalité forte, créativité et originalité. Elles sont assez différentes les unes des autres, ce qui les rend inclassables.

Pour en savoir plus sur la typographie, je vous invite à lire le guide de la typographie réalisé par Adobe, en cliquant ici.

Police principale et police secondaire

Les chartes graphiques des marques sont souvent composées de deux polices : une principale et une secondaire.

Par police principale, j’entends police qui, graphiquement, a le plus de force. Comme elle a plus de force, elle va être utilisée par petites touches au sein des supports de communication. Cela signifie qu’elle sera principalement utilisée pour les titres et les mises en exergue. C’est souvent la police utilisée pour le logo de la marque.

Par police secondaire, j’entends police plus simple, plus lisible. Elle va, par conséquent, pouvoir être utilisée pour les textes longs. Elle est un peu en retrait graphiquement par rapport à la police principale.

Ce que j’avance n’est pas une science exacte. Vous trouverez des polices simples en police principale et inversement. Disons que, quand il est question de graphisme, il est question d’esthétisme, de subjectivité. Il y a donc beaucoup d’exceptions qui confirment les règles !

Combinaison 1 : Athelas / Lato

Athelas, police à empattement légèrement épaisse, est ici utilisée en police principale. Elle est ici associée à la police Lato, police bâton, dans sa version light.

Combinaison 2 : Brother 1816 / Barlow

Brother 1816, dans sa version Book Italic, police bâton avec de nombreuses courbes, est ici associée à la police condensée Barlow dans sa version extralight.

Combinaison 3 : Contralto Big / Raleway

La police Contralto Big, dans sa version light, est associée ici à la police sans serif Raleway, dans sa version extralight.

Combinaison 4 : Alda / British Shorthair

La police Alda, dans sa version épaisse (bold) et avec empattements, est associée ici avec une police manuscrite nommée British Shorthair. À la différence de la règle éditée ci-dessus, la police secondaire n’est pas utilisée pour les textes car elle n’est pas suffisamment lisible. L’astuce est d’utiliser la police principale dans sa version fine (light) pour les textes et la police secondaire pour les mises en exergue.

Combinaison 5 : Filson Soft / Frontage Bulb

Deux polices bâtons associées ici mais très différentes : Filson Soft et Frontage Bulb. L’une, très ronde. L’autre, plus angulaire et formée de pointillés. Comme le duo ci-dessus, la police secondaire n’est pas utilisée pour les textes car elle n’est pas suffisamment lisible. Il faut donc utiliser la même astuce que sur le duo précédent est utilisée.

Vous avez des questions à ce sujet ? Vous souhaitez vous pencher sur vos typographies mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? N’hésitez pas à m’envoyer un petit message depuis la page Contact.

Crédits : Freepik / Zeste de papier